Depuis le 8 octobre, toute entreprise française peut évaluer l'impact sur son activité d'un divorce Royaume-Uni/Union Européenne non négocié : la Direction Générale des Entreprises a mis en ligne un outil dédié. Un autodiagnostic Brexit délivrant des conseils pour prendre les mesures nécessaires dans l'éventualité d'un no deal.
Pour rappel, le Royaume-Uni a jusqu’au 31 octobre pour ratifier l'accord de retrait ; sans cela, c'est le scénario du no deal qui sera effectif : un Brexit dur, sans aucune période de transition, faisant du Royaume-Uni un pays tiers à l’Union européenne dès le 1er novembre 2019. Afin de se préparer à ce divorce RU/UE sans accord, les entreprises disposent d'un outil accessible, intuitif et complet qui offre le meilleur conseil selon les informations renseignées et l'évolution de la situation : l'autodiagnostic Brexit. Quant à savoir si son entreprise est concernée par le Brexit, dur ou négocié, la réponse se trouve page 10 du guide de la DGE.
5 à 10 minutes pour se parer à l'éventualité d'un Brexit dur
Il n'en faut pas plus pour répondre au questionnaire personnalisé selon le ou les cas de figure de l'entreprise parmi 9 thématiques : exportation vers le RU ; importation depuis le RU ; services ; transport ; approvisionnement ; données et services numériques ; propriété intellectuelle ; implantation et aspects juridiques ; concurrence et marché. Au fil des items renseignés (secteur d'activité, produits exportés, etc) des avis, informations et conseils sont fournis en temps réel et à la fin de l'autodiagnostic, le répondant reçoit un document complet, sur mesure, lui permettant d'évaluer, de planifier et mettre en oeuvre le plan d'actions adapté à son entreprise, fin prête dès le 1er novembre prochain !