les actus
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Actu regionale - Quels chanceux exportateurs vont bénéficier du programme Expand Japan ?
Ce sont les chiffres qui parlent le mieux : Expand Japan, c'est 4 mois de prospection sans se déplacer, 8 heures par semaine de conseil expert personnalisé, 4 rendez-vous ciblés en BtoB par mois avec des entreprises japonaises. Seules 6 entreprises régionales y auront droit. Les intéressées doivent candidater à l'Appel à Manifestation d'Intérêt avant le 29 janvier.
Nouvel exemple de la mobilisation de la Team France Export Sud pour soutenir le business de nos entreprises à l'international ? Cette opération financée par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pourquoi se positionner ? Là aussi, quelques données sont plus évocatrices que de longs discours.
Le marché japonais est la 3e économie mondiale, peu touchée par la crise économique liée à la crise sanitaire : un PIB de 4,5 Mds€ ça fait rêver ! C'est aussi la porte d'entrée du marché asiatique dans son ensemble. C'est également la terre d'implantation de 450 entreprises françaises. Un eldorado possible pour les entreprises de la région Sud qui se distinguent dans l'innovation, le digital, les produits de consommation de luxe, différenciants, de niche.Pourquoi y aller maintenant ? Prospecter ce marché sans attendre la réouverture des frontières, c'est affirmer sa détermination à se développer à l'international ; c'est devancer la concurrence au Japon ; c'est bénéficier du réseau Team France Export Sud et son équipe opérationnelle qualifiée, ici en région (CCI Provence-Alpes-Côte d'Azur) et sur place là-bas (Business France, CCI France Japon).
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Actu regionale - Tourisme de croisière : comment les 3 clubs préparent la reprise d'activité
Même si l'activité croisière a été considérablement impactée par la crise sanitaire, les acteurs de la filière n'ont pas mis leur action à l'arrêt, bien au contraire : ils étaient 300 à participer au premier workshop digitalisé des trois clubs de Provence-Alpes-Côte d'Azur les 25, 26 et 27 novembre dernier.
Dans le cadre du contrat de filière régional Tourisme de Croisière signé en mars 2019 et entré dans son second volet opérationnel en février 2020, Marseille Provence Cruise Club, Var Provence Cruise Club et French Riviera Cruise Club ont poursuivi les travaux pour coconstruire une filière modèle : plus responsable, innovante et durable ; un workshop d'autant plus utile dans ce nouveau contexte sanitaire et économique qui nécessite adaptation, anticipation et concertation en vue d'une reprise sous les meilleurs auspices... dès qu'elle sera possible !
7 débats en visioconférence et 200 rendez-vous BtoB ont permis de dresser un état des lieux de l'ensemble des problématiques : des protocoles à bord des navires jusqu’aux nécessaires adaptations des prestations, en passant par une parfaite prise en compte des critères durables de cette industrie ; ceci avec le souci permanent d’allier la sécurité sanitaire au plaisir des vacances en croisière.
L'arrêt progressif de l'activité croisière, puis sa reprise très partielle, ont pesé lourdement sur les compagnies, leurs employés, mais aussi toute l’industrie du tourisme, notamment pour les ports de la Méditerranée. Les compagnies ont travaillé en concertation avec les Gouvernements et l’Union Européenne sur un protocole Covid19 strict et sur ses modalités d’application. Cela s'est traduit par de gros investissements pour un redémarrage durant l’été 2020, avec la jauge de 250 passagers compatible avec certains navires. Des milliers de vacanciers ont ainsi repris la mer sur Costa, MSC ou Ponant en toute sécurité. Mais avec le second confinement, les stratégies ont été différentes en fonction des pays. A ce jour, les armateurs sont toujours en attente d’autorisation pour une reprise en France.
Qui dit croisière, dit escales et excursions et donc soulève aussi la question des protocoles sanitaires à quai. Outre tous les contrôles avant l’embarquement, pendant et durant le séjour à bord, la prise très régulière de température, les tests de dépistage, tous les professionnels de la filière ont mis en place un cahier des charges très strict. Par exemple, les groupes inscrits aux excursions sont réduits, les bus désinfectés avec seulement 50 à 70 % de leur capacité utilisée et les conducteurs et guides testés ; les visites en plein air sont privilégiées, les lieux scrupuleusement sélectionnés pour leur adaptabilité au protocole. Enfin, les touristes ne peuvent quitter le groupe sous peine de se voir refuser le retour à bord !
Poursuivre et même renforcer l'aspect durable de la croisière en Provence-Alpes-Côte d'Azur est un message compris de tous : les réceptifs travaillent sur des produits plus écologiques, une meilleure répartition des visites sur le territoire, la création de nouvelles excursions en pleine nature et axée sur la mobilité douce (vélo) ; les
débats ont aussi mis en évidence la nécessité de créer des synergies entre les armateurs, les réceptifs et les organismes en
charge de promouvoir les territoires naturels (parcs naturels régionaux).Enfin, une croisière responsable passe aussi par des investissements environnementaux : MSC, Costa et Ponant ont réaffirmé leur politique de renouvellement de leur flotte. A quai, même engagement pour une escale zéro fumée : dans les ports, les mesures adoptées lors du Blue Maritime Summit sont parfaitement respectées (limitation de vitesse, carburant moins soufré, branchement électrique à quai comme c'est le cas à Marseille). Cannes a mis en place un cahier des charges très strict pour toutes les obligations des compagnies dont les bateaux sont au mouillage. Et Toulon travaille notamment sur le branchement électrique des navires et la réduction de la pollution sonore.
En conclusion, cet eWorkshop a conforté la volonté commune aux 3 clubs Croisière régionaux de
poursuivre les actions déjà bien amorcées en vue d’une reprise... très attendue !
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Actu regionale - La plus grande délégation française sur un CES inédit ? Région Sud !
17 startups régionales "embarquent" pour le premier CES Las Vegas 100 % digital. Il s'agit de la plus grande délégation ayant parié sur ce format réinventé : salon connecté du 11 au 14 janvier, avec plateforme prolongeant le business jusqu'au 11 février. Pari risqué ? Non, car bien préparé par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ses partenaires et la Team France Export Sud.
Avec sa 3e place nationale en termes de dépôts de brevets et la 2e en matière d'implantations R&D, Provence-Alpes-Côte d'Azur continue de valoriser ses entreprises innovantes, malgré le contexte, sur l'incontournable Consumer Electronic Show (lire ici). Les 17 startups régionales ont été coachées à tous les niveaux pour réussir leur expérience d'un salon entièrement digitalisé. Mercredi 6 janvier, elles étaient réunies en visioconférence pour le "kick off" de l'événement.
Le président de la Région, Renaud Muselier, au lendemain de la signature du contrat de plan dédié à la relance avec Jean Castex, ouvre la séance : « Nous restons la première délégation de France avec 17 startups et 3 Awards. Malgré et encore plus dans ce contexte, nous avons décidé d’y aller : c’est important de maintenir notre dimension internationale. Je souhaite beaucoup de succès, beaucoup de contacts. » Christophe Lecourtier, directeur de Business France, se félicite de la mobilisation régionale : « Avec 140 entreprises, la France est l'un des premiers pays présents au CES 2021. On a trouvé collectivement des moyens d’exporter, de travailler. Si toutes les régions françaises bossaient comme vous, la France serait sans doute la 1ere délégation représentée ! » Jean-Daniel Beurnier, vice-président de la CCI de région délégué à l'international, rappelle l'intérêt de ce CES 2021 : « La plateforme permet de prolonger l’expérience d’un mois ! Une opportunité de consolider les contacts établis pendant les jours J, en plus des BtoB ciblés intégrés à l'offre Digital Startup Package de la Team France Export Sud. Cette opération est possible grâce au financement de la Région et ses partenaires. Vous avez eu peu de temps pour vous préparer mais nous allons optimiser votre présence et la pérenniser. »
Connaissez-vous ces 17 startups sachant pitcher leur atout innovation ? Le coaching de la Team France Export Sud a porté ses fruits puisque dès ce "kick off", les participants ont su valoriser leur savoir-faire en quelques mots.
- KID'VENTURE (Gap, 05) : « On crée des solutions polyvalentes pour les sports de loisirs mais aussi et surtout, pour le vélo au quotidien. Notre remorque pour enfants protège des chutes, mais aussi de la pollution, des virus, avec un système de filtration d’air. Plus de 65 % des jeunes parents mettent leur activité en stand by ? On leur permet de la poursuivre en faisant découvrir la mobilité douce dès le plus jeune âge. »
- GREEN SYSTEMS AUTOMOTIVES (Aix, 13) : « Notre savoir-faire est de convertir les moteurs de deux-roues motorisés pour fonctionner au biocarburant. Nous étions présents au CES en 2020 et pensons que 2021 va transformer l'essai sur l'Amérique du nord : on rentre en phase d’industrialisation on a besoin d’investisseurs. »
- BOARDING RING (Ollioules, 83) : « Nous avions créé et présenté au CES les Boarding Glasses contre le mal des transports. Aujourd'hui, nous lançons le Seenetic VR contre la motion sickness de ceux qui travaillent avec des casques de réalité virtuelle. Grâce au stand régional, on a accès à tous les décideurs d’entreprises importants pour notre business : on sera pris au sérieux. »
- TALENT COIN (Gattières, 06) : « Nous sommes une plateforme de troc de compétences entre entreprises utilisant l'IA sémantique. Double impact positif : on minime l'effet "cash out" du recrutement et on fidélise les talents car ils ne s’ennuient plus dans leurs missions. Via le CES, on veut permettre aux sociétés du territoire américain de venir chercher des talents dans les entreprises françaises. »
- VIDETICS (Valbonne, 06) : « Notre solution, Videtics Perception, récupère les flux de caméra de vidéo-protection pour anticiper et éviter les bouchons et les accidents. Nous sommes sur le créneau de la sureté, la sécurité, la mobilité pour aider à comprendre la ville et interagir avec les infrastructures et l’urbanisation. »
- CARTESIAM (Toulon, 83) : « Spécialisée dans la maintenance prédictive des machines, notre entreprise traite l’IA au plus près de la data avec un accès facilité pour l'utilisateur sans connexion au cloud. Résultat : de la donnée sécurisée et une forte réduction de temps pour fabriquer un produit. C'est notre deuxième participation au CES. »
- MICRODOING (Mandelieu, 06) : « Notre solution est dédiée à la formation continue en entreprise. On met l’apprenant en mouvement. On innove dans l’éducation en jouant sur la courbe de
l’oubli. On utilise l’IA pour faire
de la gamification et on crée un lien fort entre le coach et le formé : c'est du coaching augmenté. »
- MACA FLIGHT (Aix, 13) : « Avec Carcopter, nous relevons le challenge de la mobilité individuelle : no pollution, no stress. C'est une solution de véhicules "volants" mus par l’hydrogène vert pour du trafic urbain et périurbain. On va développer la technologie dans le domaine de la compétition au départ ; puis, on va casser les freins psychologiques du transport aérien pour tous ! »
- GRIDPOCKET (Sophia Antipolis, 06) : « Nous mettons l'IA au service des fournisseurs d'énergie avec une solution qui utilise la science comportementale pour personnaliser l’expérience consommateur d'électricité ou de gaz. Cela fonctionne comme un miroir du profil énergétique. On a déjà un million de clients en Europe et on est heureux de participer au CES ca la demande aux USA est énorme sur ce créneau. »
- QUANTIA (Aix, 13) : « Le système Gecko part du constat que l’eau est plus chère car plus rare et que le coût pour l’eau chaude augmente : c'est une solution écoresponsable. Un chauffe-eau instantané à récupération de chaleur des eaux usées de la douche dont les calories vont alimenter l’eau du réseau public. On réduit le coût du mix énergétique ! »
- METEOPTIM (Aix, 13) : « Notre boîtier connecté optimise les installations photovoltaïques en réalisant un gain de 30 % d’économies sur ce poste. il prend la main sur l’installation électrique du ballon d’au chaude. Nous travaillons sur le prototypes et via ce premier CES, nous souhaitons séduire les investisseurs. »
- VH93 (La Ciotat, 13) : « On développe et fabrique des hydroliennes qui transforment l'énergie des marées, des vagues. Pensant aux générations futures, nous assurons la durabilité de l’amont à l’aval : on utilise des produits biosourcés, on respecte l’environnement aquatique et on est entièrement recyclable : 100 % économie circulaire. »
- BLUE (Aix, 13) : « On veut faire le grand ménage des idées reçues dans le secteur de la CleanTech, généralement composé de 10 % d’agents actifs dans du plastique et des grands discours. Et comme tout le monde n’a pas le temps de fabriquer son produit avec du vinaigre, on s'en charge ! On crée un désinfectant multi-surfaces naturel, économique et zéro déchets. »
- ORIADE by IRATEN SOLUTIONS (Nice, 06) : « Notre système de monitoring embarqué avec plateforme web permet diverses applications : nos capteurs dans la chaîne du froid sont utiles pour le transport des vaccins ou des aliments. ils sont intelligent et autonomes : jusqu’à 2 ans sans charge. »
- IoTHINK (Nice, 06) : « On édite une plateforme logicielle ioT visant à réduire le temps de développement des objets connectés qui peut passer de 24 mois à moins de 5 jours. Nous avons plus de 600 capteurs IoT en librairie publique et la boîte à outils est intuitive donc ne nécessite pas de compétences informatiques ! »
- xRAPID (Aix, 13) : « Nous avons créé un test sanguin avec analyse à la maison et un masque à assistance respiratoire qui s’adapte à chaque vitesse de respiration. C'est notre 3e participation au CES et nous avons des bureaux de vente sur place. Nous cherchons d'ailleurs à recruter à Aix, Paris, Londres et Las Vegas ! »
- SENSORIA ANALYTICS (Vence, 06) : « On est parti du constat délicat qu’une personne sur trois décède d’une maladie cardio-respiratoire, or, 80 % de ces cas pourraient être « retournés » si détectés suffisamment tôt. On a combiné u oxymètre avec des algorithmes d’IA : on fournit 7 signaux vitaux au lieu des 2 habituels. C'est une plateforme logicielle intégrables dans tout élément portable comme une valise de SAMU. »
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Actu regionale - Des réponses à toutes les questions sur le business post-Brexit
Au premier jour de l'an 2021, la séparation du Royaume-Uni avec l'Europe a été actée. Mais que signifie, dans les faits, cette sortie définitive du marché intérieur et de l'union douanière ? Si les grandes entreprises ont anticipé les conséquences du Brexit, ce n'est pas le cas de toutes les PME qui ont des relations d'affaires outre-Manche. Dont' Panic ! L'accompagnement est prévu.
Comme l'explique cette news de la Team France Export le 4 janvier, le Royaume-Uni est sorti du marché unique et est devenu un pays tiers. L’accord du Brexit permet de maintenir les échanges entre l’île britannique et l’Union Européenne des 27 sans quotas ni droits de douane, mais les contrôles douaniers seront de nouveau mis en place. Afin d'éclairer les entrepreneurs qui exportent vers le Royaume-Uni, des FAQ sont en place : l'un sur le site de l'Union Européenne, l'autre sur le site du ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance.
Pour guider les exportateurs régionaux de manière organisée dans leur business post-Brexit, la Team France Export Sud a répertorié 24 sujets de préoccupation en 6 grandes thématiques : une actu "live Brexit" mise à jour en temps réel. Enfin, un programme d'accompagnement personnalisé, le bien nommée "Easy Brexit", est déployé pour sécuriser les exportations vers l'UK : cartographie des risques ; veille permanente très ciblée, tutoriels à l'appui ; conseillers sectoriels avec des experts en Provence-Alpes-Côte d'Azur et sur place, à Londres. La bonne nouvelle ? Cet accompagnement est éligible au chèque Relance Export !
Qu'en est-il pour des entrepreneurs qui travaillent plus ponctuellement avec leurs homologues britanniques ? Qui dit pays tiers, dit changement de procédures, donc dans tous les cas, on conseille de piocher les bonnes informations parmi toutes les ressources réunies dans cet article de CCI France. Il est par exemple toujours temps de faire son autodiagnostic Brexit en ligne depuis juillet 2020 ; de se nourrir des études et conseils du réseau Enterprise Europe Network (EEN) ; de solliciter l'aide du conseiller EEN France Méditerranée de sa région pour prendre rendez-vous : il suffit de cliquer sur la "carto" Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Actu regionale - Made in France : quels produits de la région Sud vont s'exposer à l'Elysée ?
Même si, contexte oblige, la date reste à fixer, la Grande Exposition du Fabriqué en France se déroulera au printemps : les candidatures sont ouvertes jusqu'au 15 janvier. En janvier 2020, 6 produits made in Provence-Alpes-Côte d'Azur représentant nos 6 départements figuraient parmi la centaine sélectionnée et dévoilée au public. Le réseau CCI incite tout entrepreneur qui produit ici à tenter sa chance pour rayonner à l'Elysée.
Peu importe la taille, peu importe la filière d'activité, toute entreprise dont le produit répond aux critères du « Fabriqué en France » est éligible à cet événement qui avait réuni 10 000 visiteurs début 2020 à l'Elysée. Impossible de définir les conditions d'exposition de cette 2e édition en temps de crise sanitaire, mais l'Etat a tenu a réitérer cette mise en lumière des savoir-faire de chaque territoire français qui s'engagent pour la production locale. Cette année, l’engagement en faveur de la transition
écologique, de la relocalisation industrielle, de la démarche à l'export, ou encore de l'investissement lié à la relance seront des valeurs ajoutées aux produits présentés par les entreprises : des atouts pour finir dans la sélection finale. Une sélection copilotée par la ministre Agnès Pannier-Runacher et le ministre Alain Griset retenant une
seule entreprise emblématique par département. Le réseau CCI sera notamment consulté pour avis sur les entreprises candidates.Si vous avez raté l'édition 2020 de la grande exposition du Fabriqué en France
Les 6 entreprises de Provence-Alpes-Côte d'Azur sélectionnées précédemment illustraient déjà bien la diversité des savoir-faire locaux, du plus traditionnel au plus technologique, de l'entreprise familiale à la PMI. Le confiseur François Doucet, accompagné d'ailleurs par la Team France Export Sud, représentait les Alpes-de-Haute-Provence avec ses irrésistibles pralines aux amandes ; la fabrication centenaire des Jouets en bois du Queiras représentait les Hautes-Alpes ; l'innovante imprimante Ultra de Volumic 3D qui a participé au CES Las Vegas 2019 représentait les Alpes-Maritimes ; le N°2 mondial des microcontrôleurs hors automobile STMicroElectronics représentait les Bouches-du-Rhône avec son STM32 ; l'acteur phare de la sécurité dans la domaine de la plongée sous-marine Azoth Systems représentait le Var avec O'Dive Pro ; enfin le tri optique intelligent au service de l'économie circulaire déployé par Pellenc ST représentait le Vaucluse.
Quels seront les 6 produits exposés en 2021 ? A vos candidatures !
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Actu regionale - Roland Gomez remet le trophée CPME Sud "Solidarité" à Nathalie Liberator
Jeudi 10 décembre, plus de 1000 acteurs économiques ont suivi, en digital, les Trophées des Entrepreneurs Positifs de la CPME Sud, retransmis de l'Ecole de la deuxième chance à La Garde. La CCI Provence-Alpes-Côte d'Azur était associée à l'initiative du président Alain Gargani, distinguant 6 entrepreneurs pour leurs valeurs humaines. Focus sur la remise du prix Solidarité à la dirigeante de Au Cœur à Corps par le président de la CCI de région.
Quand on évoque l'engagement au service de l'humain, l'attribution du trophée Solidarité à Nathalie Liberator, semble une évidence : cette entrepreneure engagée est praticienne en psychologie positive faisant notamment appel à la médiation par le cheval. Dans son entreprise haut-alpine Au Cœur à Corps, elle accompagne des personnes (adultes, adolescents, enfants, personnes âgées, en situation de handicap, de fragilité) en focalisant sur le développement de leurs ressources. C'est ce qui a retenu l'attention du jury et celle de Roland Gomez, président de la CCI de région et fondateur de Proman, qui lui a remis son trophée jeudi : « Il y a une phrase forte que j’ai retenue dans votre dossier de candidature. Elle parle aussi bien au chef d’entreprise au service de l’emploi qu’à l’homme engagé pour les entrepreneurs de notre région. Vous avez écrit : "on ne peut pas modifier les événements ; on peut modifier le rapport que l'on entretient avec eux." Je partage totalement votre vision ! Et elle est encore plus juste dans la situation inédite et singulière que nous vivons.
Nous faisons des métiers très différents et pourtant, nous le faisons avec la même conviction : choisir d’accompagner l’humain, l’engager dans une action positive, quelles que soient les difficultés. Vous détectez les talents d’une personne, vous l’aidez à les développer, vous lui apportez des solutions adaptées tout au long d’un parcours. C’est exactement comme cela que nous travaillons au sein du réseau CCI Provence-Alpes-Côte d’Azur avec les entrepreneurs de nos territoires. Nous les aidons à rebondir, à se réinventer, à valoriser leur savoir-faire (...) Faire de l'humain le moteur de son propre changement, c’est aussi une valeur fondamentale du groupe que j’ai fondé et qui est devenu le 4ème acteur européen, la 1ère entreprise familiale indépendante dans le secteur du recrutement. Aussi, je suis ému et heureux de remettre ce trophée Solidarité à la dirigeante de Au Cœur A Corps : une entreprise exemplaire. Plus que cela : une aventure humaine menée par une femme engagée. »
Et les 5 autres trophées thématiques CPME Sud 2020 sont...
- le prix Courage, décerné à Charline Lamotte, Mexichrome (05)
- le prix Eco-responsabilité, décerné à Jean-Baptiste Mathieu, Goodeos (06)
- le prix Persévérance, décerné à Romain Sombre, Mon Club ESport (13)
- le prix Créativité, décerné à Eric Marin, Marin Malin (83)
- le prix Bienveillance, décerné à Denis Lainé, Biovence (84)
Retrouvez toutes les informations sur les Trophées CPME Sud ici -
Actu regionale - Le Relance Export Tour Sud confirme que c'est le moment de jouer la carte de l'international !
Provence-Alpes-Côte d'Azur était la dernière étape du Relance Export Tour : jeudi 10 décembre, près de 500 entrepreneurs et acteurs de l'international ont répondu à l'invitation digitale du ministre chargé du commerce extérieur, Franck Riester, et du président de la Région Sud, Renaud Muselier. Pourquoi est-ce le moment de s'appuyer plus encore sur la Team France Export ? Réponses à travers quelques-uns des témoignages du webinaire.
« Toute cette équipe est au service de votre accompagnement à l’international. Nous avons voulu que France Relance amplifie les moyens des entreprises à l’export avec 247 M€ sur la table. » Franck Riester a rappelé les 5 grands axes de ce plan : la formation (avec un site dédié dès 2021 secteur par secteur, pays par pays) ; la prospection (avec le chèque relance export qui permet de baisser le coût des démarches à l’international, tant physiques que numérique) ; le financement (sécurisation des paiements, assurances crédit) ; la jeunesse (le V.I.E., programme français qui fête 20 ans de succès) ; la promotion (autour des marques France : marques French Tech, French Fab, Taste France….). Et de conclure : « Saisissez ces outils : osez ! Jouez la carte de l’international : c’est le moment de le faire. »
« En région Sud, l’international, c’est 11 000 exportateurs, un chiffre d'affaires de 21Mds€ en 2020 et quelque 2000 entreprises coachées de manière personnalisée. Renaud Muselier évoque le traitement de la crise économique par la Team France Export qui permet de déployer aussi une logique de sauvetage de filières d’activité. Nous avons créé du contact direct avec les entreprises lors de 500 rendez-vous personnalisés et à travers la digitalisation de l’offre. Nous sommes d’ailleurs la première région en nombre de solutions export proposées ! Je salue notamment le travail conjoint avec Roland Gomez, président de la CCI de région. »
Jean-Daniel Beurnier, vice-président de la CCI Provence-Alpes-Côte d'Azur délégué à l'international, confirme : « On a tous subi un coup terrible et finalement, les exportateurs ont été les entrepreneurs les plus résilients. Il faut oser l'international, oui ! Nulle part ailleurs, les aides sont aussi puissantes qu'en France sur ce levier. Team France Export ici, c’est une équipe opérationnelle qui fonctionne véritablement avec la Région Sud : 23 experts sont à disposition de 5 600 PME et ETI avec des expertises par secteurs.
Jean-Daniel Beurnier, s'adressant directement aux entrepreneurs : Ces experts sont à vos côtés pour vous accompagner dans l’élaboration de votre stratégie
export, du plan d’actions et de sa mise en œuvre
concrète permettant d’atteindre vos objectifs. Ils
sont au fait des moyens de financement à votre disposition pour optimiser votre projet export, en lien au
quotidien avec l’équipe de Bpifrance : une collaboration exemplaire d’ailleurs dans cette région. 900 entreprises ont ainsi bénéficié de l’accompagnement de la
Team France Export Sud. Une équipe qui est aussi l'opérateur d’événements collectifs avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et en partenariat avec risingSUD, à l'instar du CES Las Vegas ou du Canada Business Meeting, mission d’affaires entièrement digitale. Les solutions numériques sont importantes sur notre plateforme Team France Export Sud ! Elle a tant de succès qu'elle atteint le 2e rang national avec 18 000 visites depuis sa création. »Parce que les exportateurs accompagnés par la Team France Export Sud sont les mieux placés pour évoquer les outils de ce plan de relance, la parole est donnée à Charlie Rousset, cofondateur de la startup Audiozen, créatrice de l'innovation Morphée, qui intervient depuis Madrid. « Nous avons déjà 120 000 utilisateurs car bien implantés chez 800 distributeurs, mais Audiozen a vocation à aller à l’international. Je suis d’ailleurs installé à Madrid depuis 2 mois et nous avons a ouvert une antenne à Londres récemment. Nous sommes aussi présents aux USA via un petit réseau du distribution et nous négocions un contrat en Corée du Sud. Dès la création de la société avec Guillaume Barathon, nous avons conçu nos produits pour cibler l’export. On a été accompagnés pour nos 2 V.I.E. ; on a participé aux CES 2019 et 2020 ; on est parti en mission de prospection au Japon ; on a pris une assurance prospection et on a bénéficié du chèque relance export ! »
Focalisant sur ces aides, Christophe Lecourtier, directeur général de Business France, précise : « Il faut le répéter, jamais autant d’aides n'ont été mises à disposition des entreprises et on a tenu à ce qu’elles soient utilisées de la manière la plus simple possible ! Vous pouvez par exemple cumuler des aides régionales et le chèque relance export : ce qui peut couvrir jusqu’à 100 % de la valeur d’une prestation ! Et l’éligibilité d’un projet au chèque relance export est confirmée en moins de 5 jours. Et dans 98 % des cas, ça passe : 1 100 ont déjà été attribués dont 125 en région Sud la plaçant assez haut sur le podium. »
Pedro Novo, directeur général de Bpifrance complète l'information utile sur les aides en financement : « L'amortissement de nos prêts peut s'étendre jusqu'à 4 ans : on a mis en œuvre le temps long pour permettre à chacun de de se lancer à l'international, mais c’est maintenant, pas dans 6 mois ! Quant à l’assurance prospection, elle permet à des « primo » de tester un produit, un marché. C’est l'assurance de s’inscrire dans la durée car l'export, c'est un marathon, ça se prépare. Avec la Team France Export, on construit une ingénierie financière à long terme et sur mesure, collant à la réalité d'un projet. Il est plus risqué aujourd’hui de rester immobile que de partir à l’international ! »
Visionnez le replay du Relance Export Tour Sud du 10 décembre ici
Pour la relance, des solutions sur la plateforme Team France Export Sud
Téléchargez le communiqué de presse du 10 décembre ici
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Actu regionale - #1jeune1solution en #regionSud : dispositif lancé, réseau CCI mobilisé
La crise impactant fortement les moins de 25 ans, leurs perspectives d'avenir font l'objet d'une action dédiée du plan de relance avec un budget de 6,7 Md€. L'action est également bénéfique aux entreprises, facilitant le recrutement de jeunes. La webconférence du 27 novembre dévoilait les atouts de #1jeune1solution en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le réseau CCI s'en saisit.
Donner à chaque jeune une chance de se lancer dans la vie, c'est aussi donner à notre pays la fierté collective et la capacité de repartir de l'avant. C’est le sens de cette grande mobilisation pour l’emploi des jeunes lancée par Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des Entreprises. Le lancement de #1jeune1solution en Provence-Alpes-Côte d'Azur invitait les acteurs économiques régionaux à aller dans le même sens et nous étions 800 au total connectés au webinaire animé par Fabrice Alimi, vice-président de la CCI Métropolitaine Aix-Marseille-Provence en charge de l'Emploi, leader du Cl’HUB des Bouches-du-Rhône / La France Une Chance.
En préambule des témoignages et retours d'expériences -recruteurs et jeunes- de ce lancement en région Sud, Fabrice Alimi a tenu a rappeler un chiffre : plus de 63 000 jeunes de moins de 25 ans sont inscrits à Pôle emploi ce 27 novembre, soit 11 % de plus qu'à la même date en 2019. L'objectif de cette mobilisation ? Permettre à un maximum d'entre eux de trouver un job, une formation, ne laisser personne sans solution. « Dans les années à venir, il nous faudra être agiles, inventifs, audacieux et d'ailleurs l'Etat, à travers les dispositifs engagés, montre la voie. »
D'ailleurs, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur salue l'efficacité du travail collaboratif avec la ministre de l'Emploi ainsi que la relation en proximité avec le Préfet Christophe Mirmand sur tous les sujets liés à la crise. Renaud Muselier rappelle quelques mesures prises au bénéfice des jeunes : « Nous avons mis en place une prime spécial Covid de 4,4M€ pour les 4 289 étudiants mobilisés dans les hôpitaux (...) Nous avons maintenu toutes les subventions versées aux partenaires de la jeunesse (tutorat, bénévolat, service civique) pour n'assécher aucune filière (...) Et si le chômage des jeunes n'a pas attendu le Covid pour être fort, il va être encore plus virulent. Les jeunes ont perdu leur petit boulot d'étudiant ce qui les rend encore plus précaires, quant à ceux qui sont sur le marché de l'emploi, ils sont plus que jamais isolés du monde professionnel. 85 % des 15-30 sont convaincus d'être la génération sacrifiée. Nous devons tous, collectivement, leur redonner espoir et confiance ! En phase avec #1jeune1solution, notre plan de relance régional prévoit d'aider les entreprises à recruter des jeunes. »
« Le Pacte régional d’investissement dans les compétences, dont la mise en œuvre en région est confiée à Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d'Azur, va permettre de former près de 80 000 personnes supplémentaires. » a précisé Thierry Lemerle, directeur régional. « Embaucher autrement, recruter un jeune, c’est renforcer les liens entre les salariés, créer de la richesse humaine dans l’entreprise. » ajoutait Fabrice Alimi à la fin de cette visioconférence.
En conclusion, Christophe Mirmand, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a salué tous les acteurs mobilisés aux côtés de l'Etat pour ne laisser personne au bord de la route depuis le début de la crise : « Je pense aux collectivités locales, aux partenaires économiques comme les chambres consulaires, aux représentants des branches professionnelles, aux acteurs de l'emploi et bien sûr, à l'ensemble des entreprises. » Il rappelle que 750 000 jeunes en région n'ont pas trouvé de travail cet été à la fin du premier confinement. « Nous avons une dette morale à leur égard ! C'est la raison pour laquelle le Gouvernement prend des mesures de manière inégalée. Les entreprises ne sont pas toutes au courant des aides leur permettant de recruter ces jeunes. C'est tout l'objet de la plateforme #1jeune1solution (...). Il faut réinventer les parcours professionnels. »
- Visionnez le replay de #1jeune1solution en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Découvrez les aides aux entreprises pour recruter avec #1jeune1solution
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Actu regionale - L'heure de la réindustrialisation ? On a suivi le Grand débat du Forum Industrie de Demain
Des orateurs de premier plan ont fourni, vendredi 20 novembre, un éclairage sur l'avenir de l'industrie -européenne, française, régionale- et les moyens de se relever de la crise. Il n'y aura pas d'industrie, demain, sans énergie, sans services, sans relance, sans relocalisation, sans changement de modèle : les témoignages du grand débat digital du #ForIndustrie l'ont confirmé. Extraits.
En introduction de ce rendez-vous proposé par Industries Méditerranée, EDF et l'UIMM, Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Métropolitaine Aix-Marseille-Provence qui accueille habituellement l'événement au Palais de la Bourse, rappelle que « dans le sigle CCI, il y a l'industrie : au passé, au présent et au futur. Il faut que cela le reste longtemps. » Jean-Bernard Levy, président d'EDF souligne que la "perte" de notre industrie française des années en arrière a eu « des incidences sur l'emploi, la qualité de ces emplois et la crise Covid a été un révélateur de ces fragilités. » Quand Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne et modérateur du débat lui demande quelles sont les pistes pour relever l'industrie de la crise, la réponse est pragmatique : « la plus solide des mesures du plan de relance est la baisse des impôts de production mais c'est juste 2,2 points d'écart avec l'Allemagne. Nous avons besoin de marges de manœuvre. » En tous cas, l'avenir de l'industrie passera par l'énergie (la 3e filière française du secteur) pour le patron d'EDF qui confirme maintenir ses investissements malgré le contexte et la baisse du chiffre d'affaires : une bonne nouvelle pour les 13 850 entreprises fournisseurs du groupe, dont 4 000 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pas d'industrie, demain non plus, sans les services. C'est ce que conforte le témoignage d'Emilie de Lombares, présidente du directoire d'ONET : « nous sommes de plus en plus liés à l'activité de nos clients : on l'a appris de cette crise qui a démontré la capacité à s'organiser en réseau pour trouver des solutions. » Alors que le groupe ONET a mit deux semaines à se faire reconnaître comme activité essentielle lors du premier confinement, son rôle est apparu vite évident pour les sociétés industrielles, notamment en matière de process avec les équipes, de gestion de l'humain.
L'industrie de demain est au cœur de France Relance avec 35 Mds€ mobilisés sur les 100 Mds€ d'aides du Gouvernement. Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de L'Economie souligne : « Nous avons fait le choix d'un plan extrêmement puissant, d'une part pour sauver notre appareil productif afin qu'aucune entreprise ne meure en bonne santé ; d'autre part, pour sauver les compétences, notamment via le chômage partiel, afin que les entrepreneurs soient en capacité de redémarrer et rebondir très vite. Nous nous donnons la chance de maintenir la croissance ! » Alexandre Saubot, vice-président de France Industrie, de confirmer : « ces mesures évitent d'ajouter une crise économique à une crise sanitaire ; si le taux d'activité était remonté à 95 % dans l'industrie avant le reconfinement, il devrait tourner autour de 85 % fin novembre. On attend impatiemment les mesures d'allègement des restrictions car l'activité de ce secteur est lié à l'activité des autres : du commerce, du tourisme... »
« Pour refonder l'industrie, nous devons être plus résilients, à la pointe de la transformation écologique et numérique, précise Thierry Breton, Commissaire européen. Le marché intérieur est l'objet de tous nos efforts : il doit être opérationnel et résistant pour nos entreprises européennes, pas seulement les industries manufacturières ! Nous travaillons à une cartographie complète des financements par écosystème. » Au fait, qu'entend-on par réindustrialisation ? Enrico Letta, ancien Premier ministre italien, président de l'Institut Jacques Delors, doyen de la Paris School of International Affairs Sciences-Po Paris et fondateur de l’Académie Notre Europe évoque une conviction : « le futur de l'Europe doit être industriel et soutenable. C'est le grand défi de Next Generation UE (750 Mds€ pour la relance) avec une fiscalité européenne plus intégrée. Maintenant que les Britanniques sont sortis, on n'a plus de véto sur ce point ! On va pousser sur l'innovation, gérer l'aspect social de la crise au sein de l'Union Européenne. » Et en Provence-Alpes-Côte d'Azur ? Renaud Muselier, président de la Région Sud, rappelle l'action : « nous avons travaillé à la fois sur la crise sanitaire et la crise économique avec 1,4 Mds€ de dépenses exceptionnelles, 400 000 emplois aidés, une task force réunie tous les mercredis avec nos partenaires - dont la CCI de région (NDLR). Nous avons un vrai territoire d'industrie riche de toutes les énergies. Je crois à un développement économique équilibré, une collaboration avec tous les acteurs de la filière, une méthode de travail avec le Gouvernement, avec les autres régions aussi. » Le président Muselier précise que la baisse de l'impôt de production représente 637 M€ en région Sud et 100 000 emplois créés d'ici 2030.
Donc l'industrie, oui, mais quel modèle ? Alexandre Saubot rappelle que « si la France possède déjà le PIB qui émet le moins de carbone en Europe, ce n'est pas pour en créer ailleurs ! On a de la pédagogie à faire sur le chemin de la réindustrialisation. A nous de faire vivre les outils déployés sur la partie fiscale, de répondre aux défis de l'emploi et de l'environnement. » Jean-Dominique Sénard, président du groupe RENAULT, invite à réfléchir : « il est important de se demander quel capitalisme nous voulons demain. A l'heure d'une certaine défiance et d'une montée des populismes, la solidarité européenne peut apporter des réponses. Alors, bien sûr qu'il faut faire du profit, mais en tenant compte réellement des enjeux sociaux et environnementaux. » Parmi les leviers de ce capitalisme intelligent, il évoque : une épargne européenne intégrant des critères concrets ; la reprise en main des normes comptables avec une harmonisation et une méthode commune au sein de l'UE ; une souveraineté européenne nécessaire, essentielle pour le futur.
Durant la semaine du 5e Forum Industrie de Demain, la CCIAMP dévoilait les chiffres clés de l'industrie en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Visionnez le replay du Grand Débat du #ForIndustrie ici