Le business lié au domaine maritime est une donne essentielle dans un département qui accueille plus de 40% du yachting mondial en été. Le décryptage réalisé grâce à un panel de 400 entreprises de la filière en 2020 permet de se rendre compte de la dynamique d'innovation et donc du potentiel de croissance et d'attractivité territoriale. Outre l'économie de l'industrie nautique (611 entreprises, 3 300 salariés, 569 M€), les services liés à la plaisance et le transport maritime (3 800 salariés, 690M€ de CA), la riviera française est aussi le creuset des ressources marines biologiques (pêche, agroalimentaire...) et non biologiques (pour les cimentiers), les sports de plage et loisirs en mer, ainsi que les activités portuaires.
Le profil de ces entreprises azuréennes de l'économie bleue ? Les 1,7 Mds€ de chiffre d'affaires sont générés par des TPE de moins de dix salariés : elles représentent 41% des effectifs de cette filière maritime. Les douze plus grands établissements emploient quant à eux plus de 2 050 salariés, soit 25% de l'effectif global. Quant à leur implantation (carte ci-dessous) dans les EPCI maralpines, on notera que la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis, la Métropole Nice -d’Azur et la Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins forment le Top 3, concentrant 90% du chiffre d’affaires et des effectifs de l'économie bleue.

C'est en tous cas une économie qui s'exporte puisque 50% de ces entreprises se développent à l'international. Mais comme la crise sanitaire est passée par là, 80% des entreprises ont confié un impact négatif sur leur activité. Et pour connaître leurs attentes en matière de soutien financier et d'innovation, il suffit de télécharger l'étude de la CCI Nice Côte d'Azur accessible via ce lien.
Et rendez-vous page 37 de l'étude régionale filière Sport pour un focus sur l'économie bleue liée aux sports nautiques